Aurenzoamsa

Comment « s’enjailler » seule en période de fêtes quand on est « goubestinée » ?

Fêtes de fin d'année

Décembre est déjà là. Et qui dit décembre dit fêtes de fin d’année. Pendant ces fêtes, chacun cherche à être auprès des personnes qu’il aime ou apprécie. Nous les femmes aimons bien fêter avec nos hommes ou du moins ceux qu’on croit être nos hommes. Mais c’est cette période que ces derniers, certains en tout cas, choisissent généralement pour se volatiliser ou rompre. Eh bien, mesdames si malheureusement c’est le cas pour vous ces fêtes, ne vous enfermez pas chez vous à pleurer quelqu’un qui ne vous mérite point. Nous allons concocter ensemble un programme alléchant pour ces fêtes afin de vivre une superbe fin d’année même si la « goubestine » est passée par là!
1- Un plan film chez vous

Vous pouvez rester à la maison pour fêter devant de bons films (comiques de préférence pour rire à gogo et oublier les soucis) avec un bon pop-corn ou autres amuse-bouche, des jus, de la sucrerie ou des boissons alcoolisées. Puisqu’il s’agit des fêtes, pourquoi ne pas se lâcher surtout que vous êtes à la maison et donc en sécurité pour faire des folies. Vous pouvez mettre la musique et déconner un max en dansant comme jamais, peu importe que vous soyez une virtuose ou non de la danse. Ce sont les fêtes, je ne crois pas que la mairie s’offusquera si vous mettez le volume à fond! Le but est de se réveiller le lendemain des fêtes et se dire : je me suis mieux amusée seule qu’en étant avec quelqu’un !

2- Une sortie entre copines

Si vous avez horreur de rester seule pendant les fêtes, vous pouvez organiser une sortie avec vos copines. Mais attention ! Ce ne sont pas elles toutes qui sont dans votre cas. Alors invitez uniquement que celles qui sont dans votre situation pour ne pas avoir à entendre un « désolé, je sors avec mon homme aujourd’hui, on ira fêter en amoureux » et souffrir plus. Forcément vous saurez quelles sont vos « collègues » car entre femmes et copines on se dit presque tout et on connait la situation de chacune. Vous n’aurez pas le temps de sentir le « goumin » si vous et vos copines vous amusez à fond ! Les boites de nuit, restaurants, glaciers et autres seront des lieux propices pour vous distraire. Mais surtout éviter de vous conter vos soucis amoureux pour ne pas rendre la soirée morose.

3- Le plan veillée religieuse

Pour les chrétiennes, c’est l’occasion de vous rapprocher davantage de votre Dieu. Pendant les fêtes, des veillées religieuses sont organisées à profusion dans les églises et lieux de culte. Vous pouvez y participer. Surtout qu’on y danse souvent comme pas possible et qu’on se défoule à la gloire de Dieu, bien sûr. Cela vous permettra aussi de prier pour obtenir plein de grâces du Tout-Puissant.
Et je vous affirme que quand Dieu ne permet pas une chose dans votre vie, c’est qu’Il vous réserve quelque chose de plus grand et de plus glorieux.
Il ne sert donc à rien de se morfondre sur quelqu’un qui n’aurait surement pas fait votre bonheur et qui n’était pas à votre hauteur.

Quel que soit « l’enjaillement » que vous aurez choisi pour ces fêtes, ayez toujours à l’esprit qu’il ne sert à rien de déprimer pour une personne qui ne vous méritait certainement pas. Et dites-vous que des jours meilleurs vous attendent !

Aurenzo Amsa                       

 

S’enjailler : s’amuser
Goubestine, goumin : chagrin, déception amoureuse
 
Vous trouverez une autre version de cet article sur www.keur2femme.net 


L’entrepreneuriat social, une nouvelle perspective pour le développement de la Côte d’Ivoire

Concours Media Awards via google
Concours Media Awards via google

L’entrepreneuriat au cœur des habitudes des ivoiriens

Les ivoiriens ont compris que la solution au problème du chômage croissant est l’entrepreneuriat. Nombreux sont-ils maintenant à entreprendre dans tous les secteurs. Ces initiatives sont à saluer et à encourager. Les jeunes, l’avenir de cette nation, ont décidé de prendre leur destin en main et multiplient les initiatives, s’offrant, ainsi qu’à d’autres jeunes, de l’emploi.

Cependant elles demeurent insuffisantes pour pallier le chômage et le sous-développement. Ils entreprennent généralement pour leur intérêt personnel ne participant qu’à une échelle restreinte au développement du pays. Quelques individus s’enrichissent mais le reste des populations restent confrontées à la pauvreté, les pouvoirs publics ne pouvant garantir les mêmes chances à tous.

Il devient donc nécessaire d’adopter un entrepreneuriat motivé par l’intérêt général, pour lequel le profit est un moyen, non une fin en soi. Ce nouvel entrepreneuriat doit s’engager à résoudre efficacement les problèmes sociaux et environnementaux auxquels l’Etat ne sait répondre seul.

L’entrepreneuriat social, une réponse aux besoins de la Côte d’Ivoire

L’entrepreneuriat social consiste à créer une activité économique viable afin de répondre aux besoins sociaux et environnementaux (accès aux soins, au logement, à l’éducation, chômage de longue durée, etc.).

Jusqu’à présent, l’Etat ivoirien est vu comme le garant de tout. Il doit fournir du travail aux ivoiriens, les soigner, construire des écoles, des routes, etc. En somme, il est vu comme un Etat Providence qui doit toujours faire plus avec peu de moyens disponibles. Les entreprises sociales créeront plus de richesses, d’emplois pour tous et favoriseront les innovations. Elles contribueront aussi au renforcement de la cohésion sociale.

Notre pays regorge d’individus qui rêvent, nourrissent des idées novatrices et qui savent les changer en réalité. Il serait bien qu’ils utilisent leurs compétences, leur zèle et leur créativité pour résoudre les problèmes sociaux urgents dans le but de réduire la pauvreté et de contribuer à l’émergence de notre pays. L’entrepreneur social doit réinvestir les bénéfices, ou au moins une partie, dans la société et/ou la communauté. Il pourrait investir son surplus dans la construction d’écoles, de centres de santé, etc., sans attendre de gains en retour. Les entrepreneurs devraient être un appui pour l’Etat et une aide pour les populations. Ainsi, le pays pourrait entamer une croissance significative pour le bien de toutes les populations.

Gageons que les ivoiriens se mettront au service de la patrie afin de lui impulser le développement et d’inculquer des valeurs de solidarité à tous, et que se lèveront beaucoup de « Changemakers », pour changer les choses et prendre des risques pour que l’avenir soit meilleur que le présent.

Aurenzo Amsa                  

Ressources:

– www.mouves.org
– www.fr.wikipedia.org
– www.business.lesechos.fr


Concours Media Awards : Votez pour moi!

Concours Media Awards via google
Concours Media Awards via google

 Du 17 au 23 novembre 2014 aura lieu en Côte d’Ivoire la semaine mondiale de l’entreprise Edition 2014. La Côte d’Ivoire célébrera, à l’instar des autres pays du monde, le rôle des entrepreneurs, moteurs de notre économie, pourvoyeurs principaux d’emploi et de lien de proximité. Le thème de cette semaine est « Générations Entrepreneurs, créateurs de valeurs ».

A cet effet Global Entrepreneurship Week Côte d’Ivoire organise un concours du meilleur article sur l’entrepreneuriat dénommé Concours Media Awards. Les candidatures sont ouvertes du 03 au 17 novembre 2014. Le projet a pour but de promouvoir l’émergence d’une culture entrepreneuriale en Côte d’Ivoire et d’encourager la rédaction d’articles sur l’entrepreneuriat. Le Prix du meilleur article sur l’entrepreneuriat en Côte d’Ivoire récompensera l’article ayant le plus d’impact sur le public. Les articles peuvent couvrir un large éventail de sujets touchant à l’écosystème de l’entrepreneur ou à la personnalité des entrepreneurs. Les internautes devront voter pour leur article préféré et le Top 10 des articles sélectionnés par eux sera évalué par un jury le 21 novembre 2014. Vous trouverez les règles du concours ici.

Considérant l’entrepreneuriat comme un facteur clé pour le développement de notre pays, je me suis donc inscrite à ce concours et j’ai proposé mon article : L’entrepreneuriat social, une nouvelle perspective pour le développement de la Côte d’Ivoire. Je vous invite donc à le lire et à voter nombreux pour moi afin que mon article soit dans le Top 10. J’ose espérer que vous prendrez 5 minutes de votre précieux temps, et ce chaque jour, pour aller voter et me porter à la tête du classement (rêvons grand !).

En attendant ma victoire (oui oui !), je vous remercie d’avance et vous souhaite une bonne semaine à venir de l’entrepreneuriat. J’espère que mon article encouragera encore plus ceux qui entreprennent déjà et motivera ceux qui hésitent ou qui n’y pensaient même pas. Que chacun de nous mette la main à la pâte pour construire une Côte d’Ivoire forte et à plus grande échelle une Afrique glorieuse.

Aurenzo Amsa                  


Changez un peu, sinon on vous tapera toujours dans le dos !

Chico se fait "taper dans le dos" par le ministre Dosso Moussa, via google
Chico se fait « taper dans le dos » par le ministre Dosso Moussa, via google

Depuis quelques jours, en Côte d’Ivoire, une actualité défraie la chronique. Le footballeur ivoirien Tiéné Siaka dit Chico s’est fait ravir sa copine par le ministre ivoirien Dosso Moussa qui s’est lui empressé de la conduire devant le maire. Chez nous on appelle cela un  « tapé dos »  comme le groupe Magic System le chante si bien dans leur chanson intitulée de la même manière.

Une fois encore, les femmes se trouvent pointées du doigt et traitées de faciles, de méchantes, d’intéressées et j’en passe. Les hommes, eux, ne se remettent pas en cause. Ils n’essaient pas d’analyser, de comprendre pourquoi les femmes ont tendance à leur faire quelques fois ce faux bond. Pour eux, ils ne sont que de pauvres victimes et elles de cruels bourreaux. Beaucoup de raisons poussent les femmes à agir de la sorte. Voici certaines situations mais ce ne sont que quelques exemples parmi des situations nombreuses.

Messieurs cela fait 1, 2, 3, 4 ans voire même plusieurs années que vous êtes avec votre chérie mais jusque là aucun engagement de votre part, aucune présentation devant vos parents respectifs, aucun « kôkôkô » comme on le dit chez nous. La dot qui est de coutume chez nous en Afrique pour marquer le mariage traditionnel ne pointe pas le bout du nez. Rien n’est sûr. Mais par amour, elles sont toujours là, espérant que la situation s’améliorera, que vous vous déciderez et ferez d’elle l’heureuse( ?) élue. Elles espèrent un miracle, passant leur temps dans des jeûnes et prières, à l’église ou à la mosquée ; ce qui est quand même bien pour leur foi et leur permet de se rapprocher de Dieu. Mais convenez avec moi que vous leur donnez de l’ulcère et des insomnies à force de penser à ce que vous leur faîtes endurer.

Messieurs vous avez une petite amie à vos côtés, follement amoureuse de vous, capable de tout  et prête à tout pour vous. Elle ne demande souvent rien de plus que de l’amour, de l’attention, de la considération, du respect, de la sincérité, de la fidélité. Mais vous n’en avez que faire ! Vous n’avez point de temps à lui accorder, préférant faire passer d’autres choses avant votre relation. Elle passe après tout et ne voit pas l’importance qu’elle a pour vous. Les sorties, les visites, les appels, les sms sont quasi-inexistants. Ou situation encore pire, vous avez plusieurs autres copines et vous ne vous cachez même pas.

Sachez messieurs que la femme est comme une fleur, une rose. Elle est fragile, douce mais en même temps forte et déterminée. Une fleur a besoin d’être arrosée, entretenue. Eh bien c’est la même chose pour une femme. Si vous ne le faites pas, eh bien, quelqu’un d’autre le fera à votre place. Elle rencontrera certainement un homme qui l’aimera à sa juste valeur, qui sera là pour elle, qui la fera passer avant beaucoup de choses. Un homme qui sera prêt à l’épouser. Une femme ce n’est pas comme un homme. Elle n’a pas toute la vie devant elle pour fonder un foyer et faire ses enfants. Alors souvenez-vous que la femme est comme la rose. Et autant la rose a des épines qui piquent, autant la femme peut se montrer dure et sans pitié lorsqu’elle est blessée, n’est pas traitée à sa juste valeur. Elle n’aura aucun remord à vous tourner le dos et à se mettre avec celui qui la rendra heureuse.

Alors, messieurs, asseyez-vous et enlevez la paille de votre œil avant de jeter la pierre aux femmes. Essayez de changer votre manière de faire sinon on vous « tapera dans le dos » encore longtemps ! Demandez donc à Chico, il vous en dira des nouvelles! A bon lecteur…

Aurenzo Amsa                       


Qui cherche trouve certainement…mais à ses dépens souvent !

On ne le dira jamais assez, la femme est de nature curieuse, en général. Elle veut tout savoir, surtout dans sa relation amoureuse. Et cette curiosité lui vaut souvent de trouver des choses qui ne sont pas forcément bien pour son bien-être. Comme le dit l’adage, qui cherche trouve… mais très souvent à ses dépens.

Nous sommes en confiance, amoureuses follement comme au premier jour, vivant chaque jour comme il se présente à nous, buvant les paroles de nos hommes tel un nectar.  jusqu’au fameux jour où, ô malheur, nous tombons malencontreusement – ou volontairement (en fouinant) – sur un sms trop rempli d’affectivité à notre goût ou d’amour, sur un appel bizarre effectué à une vitesse et avec une voix quasi-inaudible, prouesse digne des plus grands agents secrets. Alors patatras, c’est notre beau château de cartes, jadis de béton, qui s’écroule sous nos yeux à nos cœurs défendant.

Et là réaction, normale à mon avis, de chacune d’entre nous : Il me trompe !! Il sort avec quelqu’un d’autre ! Ou réaction plus modérée (pour les optimistes) : Il drague une autre fille ou elle lui court après !

Nous étouffons presque, tellement le simple fait de penser à cette réalité est insoutenable, une véritable torture pour notre cœur devenu trop gros dans cette petite poitrine qui ne cesse de le presser comme pour l’empêcher de battre à jamais. Nous sommes là, suffoquant, cherchant comment lui cracher cette vérité amère découverte que ne peuvent plus contenir nos bouches en feu, nos cœurs meurtris, sans pour autant être celles qui n’auraient pas dû, celles qui n’ont pas confiance, celles qui sont trop paranoïaques, celles qui ont tort. Nous cherchons, tournons le problème dans tous les sens afin de ne pas se retrouver cocues et ridicules à demander pardon alors que c’est devant nous qu’ils devraient ramper pour implorer notre clémence.

Pour certaines, trop impulsives, trop à fleur de peau (peut-être irréfléchies), elles y vont franco, quitte à paraître folles de jalousie – le mot est lâché – et possessives. Elles récoltent souvent des mensonges éhontés, plus gros et visibles que le nez rouge d’un clown sur son visage barbouillé de peinture multicolore. Elles ressortent avec plus de mal et avec une relation qui n’a pas pu survivre à cette vague dévastatrice ou avec une relation qui va mettre du temps à être panser et guérie (au cas où l’homme est innocent ou a su se montrer convaincant et habile), mais où l’absence de confiance sera certainement de rigueur.

Pour d’autres, plus stratèges, plus patientes et plus endurantes (peut-être plus maso), elles prendront le temps d’observer, d’enquêter – tel Colombo – de récolter des preuves de cette probable infidélité, ou de cette probable intention d’aller voir ailleurs pour finalement aboutir à des résultats (qui cherche trouve !).

Soit c’est faux, tout cela n’était que pure imagination, pure cauchemar ! Quelles frayeurs a-t-on eues ! Elles se verront en train de demander pardon d’avoir douté de lui, de son si grand et résistant amour ! Elles se surprendront à faire des prouesses pour que ce mauvais épisode ne soit plus qu’un lointain souvenir qui ne mette point fin à cette relation idyllique, y arrivant ou pas selon la chance de chacune.

Soit tout est vrai, elles sont cocues ou pour d’autres, plus chanceuses, tout simplement cocues en pensée. Le deuxième cas se gère généralement comme pour celles qui étaient dans le faux, quoique souvent difficile.

Le premier cas, lui, est vraiment pénible, à ne souhaiter à personne même pas à sa pire ennemie, peut-être seulement à sa rivale si on est celle qui veut prendre la place ! Le problème se gère en cris, en pleurs, en bagarre, l’homme reconnaissant avec peine ses fautes pour demander humblement pardon. Il peut se gérer également en bonne intelligence, l’homme étant plus enclin à remuer ciel et terre pour se faire pardonner ou la femme, trop amoureuse ou trop sage, étant prête à tout pardonner et à fermer les yeux sur cette incartade.

Dans tous ces cas, vrai ou fausse infidélité, que l’homme reconnaisse ses fautes et demande pardon ou pas, que la femme ferme les yeux dessus ou non, le couple se retrouve très souvent brisé. C’est une séparation quasi-inévitable et désolante la plupart du temps ou des cœurs en mille morceaux qui essaient d’avancer dans une relation désormais fragilisée par cette tempête où la perte de confiance est souvent inévitable.

Aurenzo Amsa